Deux autres actualités peuvent concerner le CCHA :
- L’adhésion du CRIHAM au Groupement d’Intérêt scientifique (GIS) Patrimoine militaire crée par Emilie d’Orgeix, directrice d’études en Histoire culturelle des techniques à l’Ecole Pratique des Hautes Etudes, membre du Conseil scientifique du colloque qui s’est déroulé en octobre 2019 dans notre cité à l’occasion du bicentenaire de la manufacture d’armes.
- L’avancée de l’Atlas historique de la Nouvelle Aquitaine (AHNA), une entreprise de collecte et de numérisation de cartes anciennes et autres données appelée à rassembler, non seulement le travail des universitaires et des professionnels de la conservation, mais aussi les revues, sociétés savantes et associations locales, ainsi que les contributions de particuliers érudits. Elle offrira aux chercheurs une ressource comparative et mutualisable ainsi qu’un outil pédagogique capable de guider des recherches à travers la somme des métadonnées mises à disposition. La plate-forme proposera quatre outils permettant le stockage, le traitement intelligent des connaissances, des données raffinées, l’interrogation et la navigation à partir de la masse d’informations recueillies.
Le laboratoire du Centre de Recherche Interdisciplinaire d’Histoire, Histoire de l’art et Musicologie (CRIHAM) a tenu son assemblée générale à Poitiers le 31 janvier 2020. Un membre du CCHA, également chercheure associée, y a participé.
- L’A.G a débuté par une discussion autour de la loi de programmation pluriannuelle de la recherche (LPPR) qui fait débat actuellement dans toutes les universités françaises car elle remet en cause le statut des enseignants-chercheurs. Une motion s’y opposant a été rédigée.
- Ont ensuite été présentés les bilans et actualités concernant les différents axes transversaux qui structurent l’activité du laboratoire pour une durée triennale. L’un d’entre eux consacré aux usages et traces du passé a pris fin en 2019. Il a donné lieu à dix manifestations et de nombreuses productions dont deux numéros de la revue en ligne du laboratoire Tierce. La journée conclusive prévue le 26 mars 2020 s’intitule : Faire parler les sources à travers leurs données techniques, le cas des soieries ottomanes (XVe-XVIe siècles).
- Un nouvel axe transversal le remplacera au deuxième semestre 2020 et son orientation est soumise au débat : il pourrait s’agir des usages de l’Histoire, plus précisément des liens entre l’Histoire, l’historien et les questions de la société civile. Des thématiques comme les modalités de la restauration, l’écriture inclusive, les mouvements sociaux, la démocratie, émergent des échanges. L’intitulé reste à finaliser.
- L’axe Environnement, territoires, circulation fera l’objet de 12 projets dont un colloque sur l’histoire animale.
- L’axe Pouvoirs et Institutions abonde lui aussi en projets autour de l’histoire politique comme celle du communisme, des grandes figures, de l’imaginaire politique, de l’histoire des femmes. Une journée d’étude sur le communisme à l’épreuve du genre est programmée le 18 mars. Un colloque sur Biens nationaux et transformation de l’espace aura lieu à l’automne.
- L’axe Patrimoine, corpus, création sera marqué par plusieurs chantiers de fouilles et de restauration dont le projet collectif de recherche sur la collégiale Saint-Hilaire de Poitiers en collaboration avec Grand Poitiers. Une accréditation nationale de recherche (ANR) a débuté en janvier sur le thème des ruines de guerre : vivre les ruines, leurs usages politiques et leur patrimonialisation.
- Au total, 34 manifestations ont été répertoriées en 2019 et 33 sont programmées pour 2020 (journées d’études, séminaires, colloques, soutenances de thèses…).