Ils étaient nombreux les jeunes ne disposant pas de moyen de déplacement comme de nos jours, ils pouvaient ainsi se rencontrer et s’amuser. Chaque commune, chaque quartier avait son assemblée à date fixée, immuable, permettant aux danseurs mais également aux musiciens de s’organiser. Les plus anciennes traces d’assemblée que nous ayons trouvées remontent à 1842 : une assemblée champêtre dite d’Antran (AMC, 1D14) et 1852, à la Brelandière ! (‘Echo de Châtellerault’, l’un des 1ers journaux dont nous disposons). Les assemblées se déroulaient à la belle saison, elles commençaient à Pâques pour se terminer en septembre. Parmi elles, l’assemblée d’accueillage n’était pas seulement un divertissement : c’était le lieu où les employés de ferme trouvaient à se louer, le dimanche de Quasimodo, après Pâques.
L’hiver, d’autres occasions se présentaient : les fêtes patronales : Saint-Blaise, fête des laboureurs, Saint-Vincent, fête des vignerons, saint- Fiacre, fête des jardiniers, Saint-Eloi, fête des maréchaux, Sainte-Catherine, fête des filles célibataires, etc…
La suite de l’article : Geneviève Millet, Les bals