Les bals, Geneviève Millet

Ils étaient nombreux les jeunes ne disposant pas de moyen de  déplacement comme de nos jours, ils pouvaient ainsi se rencontrer et s’amuser. Chaque commune, chaque quartier avait son assemblée à date fixée, immuable, permettant aux danseurs mais également aux musiciens de s’organiser. Les plus anciennes traces d’assemblée que nous ayons trouvées remontent à 1842 : une assemblée champêtre dite d’Antran (AMC, 1D14) et 1852, à la Brelandière ! (‘Echo de Châtellerault’, l’un des 1ers journaux dont nous disposons). Les assemblées se déroulaient à la belle saison, elles commençaient à Pâques pour se terminer en septembre. Parmi elles, l’assemblée d’accueillage n’était pas seulement un divertissement : c’était le lieu où les employés de ferme trouvaient à se louer, le dimanche de Quasimodo, après Pâques.
L’hiver, d’autres occasions se présentaient : les fêtes patronales : Saint-Blaise, fête des laboureurs, Saint-Vincent, fête des vignerons, saint- Fiacre, fête des jardiniers, Saint-Eloi, fête des maréchaux, Sainte-Catherine, fête des filles célibataires, etc…

 

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Ce contenu a été publié dans 2005, n°10, Fêtes et jeux dans le Châtelleraudais du XVIIIe siècle à 1960, REVUE D'HISTOIRE DU PAYS CHATELLERAUDAIS, avec comme mot(s)-clé(s) , . Vous pouvez le mettre en favoris avec ce permalien.

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